Alors que les algorithmes d’intelligence artificielle évoluent au fil du temps, rendant leur fonctionnement imprévisible et parfois opaque, l’automatisation des processus par la robotique (APR) est une technologie beaucoup plus simple. En prenant en charge des tâches administratives répétitives et très codifiées, l’APR peut accélérer la prestation de services tout en produisant des gains d’efficience. Néanmoins, elle doit être appliquée avec précaution, en veillant à ce que l’algorithme ne génère pas de résultats discriminatoires, par exemple, et en protégeant la capacité des fonctionnaires à superviser la prise de décisions. Lors de cet atelier, les participants examineront des études de cas internationales sur l’utilisation de l’APR dans les services publics et se pencheront sur les questions politiques, réglementaires, techniques et de compétences liées au déploiement.
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Conférenciers:
Partenaires du savoir
Lorsqu’en 2013 Kevin Cunnington est devenu directeur général de la transformation des entreprises au ministère du Travail et des régimes de retraite du Royaume-Uni, il s’est vite rendu compte qu’il ne progresserait que lentement tant que l’équipe de haute direction et les responsables de services ne comprendraient pas à la fois le potentiel des technologies numériques et la manière dont les pratiques de travail et les processus organisationnels devraient s’adapter à leurs exigences. La solution qu’il a trouvée est l’Académie du numérique, laquelle mettait l’accent sur la formation des fonctionnaires portant sur la nature des besoins en matière de technologies numériques. De plus, Cunnington a constaté qu’une fois qu’environ 10 % de l’ensemble du personnel avait suivi la formation de l’Académie, leur résistance au changement diminuait rapidement. Lors de cet atelier, Cunnington, qui a ensuite dirigé l’expansion de l’Académie du numérique au sein de la fonction publique britannique, expliquera ce qu’il a appris en cours de route.
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Conférenciers:
Les technologies numériques ont le potentiel d’améliorer la prestation de services pour tous. Cependant, si une attention particulière n’est pas accordée à l’inclusion, les technologies peuvent rester inaccessibles aux personnes les plus vulnérables de la société. De plus, lorsqu’une proportion importante d’utilisateurs n’adopte pas les nouveaux services numériques, les organismes publics peuvent passer à côté des économies de coûts et des avantages publics prévus. Lors de cette séance, les panélistes exploreront les meilleurs moyens d’encourager l’adoption de services numériques et de supprimer les obstacles qui peuvent en limiter l’accès. Les sujets abordés seront les avantages pour les citoyens et la conception axée sur l’utilisateur, les communications et le marketing efficaces, et la prestation d’un soutien direct pour aider à intégrer les collectivités marginalisées et les personnes ayant des compétences et des outils numériques limités.
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Conférenciers:
Les fonctionnaires ont souvent du mal à obtenir des investissements en capital pour améliorer les outils du personnel, renforcer les systèmes administratifs et accroître la prestation de services. Les dirigeants élus et les responsables de services sont toutefois parfaitement conscients de la menace cybernétique et de l’atteinte à la réputation causées par les interruptions de service, ce qui fait de la cybersécurité et de la résilience opérationnelle des éléments importants de toute stratégie d’investissement. Comme les dirigeants nationaux du numérique l’ont expliqué à Ottawa l’année dernière, la cybersécurité peut devenir le fer de lance de l’expérience du client et de la modernisation des technologies de l’information. Lors de cet atelier, les participants examineront comment les programmes de transformation peuvent être utilisés au mieux pour garantir la sécurité et la continuité des services en cette période de turbulences, et exploreront les implications pour la planification des activités et la conception des services.
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Conférenciers
Partenaires du savoir
Les services numériques deviennent populaires et largement adoptés lorsqu’ils sont faciles à utiliser, qu’ils font gagner du temps aux citoyens et qu’ils améliorent la qualité de la prestation de services. Singapour, par exemple, a été très efficace en créant des services en ligne très bien notés par les utilisateurs et offrant des avantages évidents : son application d’identification numérique Singpass, par exemple, est notée 4,7 étoiles sur Google Play et facilite les interactions avec les entreprises et les organismes publics. L’un des outils les plus importants pour atteindre ces objectifs est l’outil de conception centrée sur l’utilisateur, une méthodologie qui oblige les concepteurs et les développeurs à élaborer des services en fonction des besoins et des intérêts des utilisateurs plutôt que des fournisseurs. Lors de cet atelier, un haut responsable du numérique discutera du concept et examinera comment les fonctionnaires mettent la théorie en pratique.
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Conférenciers:
Partenaires du savoir:
L’ère des services publics autonomes et verticaux, fournis par des organisations fonctionnant en vase clos, touche à sa fin. Pour répondre aux besoins de la population dans son ensemble et pour éliminer les vastes inefficacités des modèles de prestation traditionnels, les fonctionnaires travaillent ensemble « horizontalement » au-delà des frontières organisationnelles, hiérarchiques et disciplinaires, pour créer des services qui favorisent les citoyens plutôt que les fournisseurs; beaucoup trouvent également de nouvelles façons de travailler avec les administrations provinciales et territoriales, les entreprises, les associations caritatives et les organisations communautaires. Les technologies numériques ont un énorme potentiel pour favoriser ce changement, mais le programme est confronté à des défis dans des domaines comme les compétences, la culture et les systèmes de responsabilité financière et politique. Lors de cette séance, les panélistes exploreront la meilleure façon d’appuyer la collaboration et le travail en partenariat au-delà des limites traditionnelles du gouvernement.
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Conférenciers
Ces dernières années, des responsables de la fonction publique et des technologues ont réfléchi à l’occasion et à la manière de déployer l’intelligence artificielle dans l’élaboration des politiques et la prestation de services, en se débattant avec les défis qu’elle pose en matière de transparence, de responsabilité, d’équité et d’éthique. Entre-temps, de nombreux organismes publics ont commencé à utiliser l’automatisation des processus par la robotique (APR), une technologie moins risquée et moins complexe. En raison de l’émergence d’outils avancés et facilement accessibles comme le robot conversationnel ChatGPT, ces questions deviennent plus pressantes : il y a des possibilités évidentes dans des domaines comme la recherche, la collecte de preuves et la production de textes, mais les fonctionnaires doivent-ils en tirer parti? Cette séance sera l’occasion pour les panélistes de débattre de la meilleure façon de tirer parti des technologies d’IA et d’APR, à la fois pour les équipes d’opérations numériques, et de manière plus informelle, pour les professionnels de secteurs autres que la TI, qui accèdent à ChatGPT et à des services similaires.
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Conférenciers
« Les fonctionnaires sont confrontés à des difficultés constantes pour accéder aux outils nécessaires à l’accomplissement de leur travail », indique la Stratégie relative aux données pour la fonction publique fédérale. Alors que les gouvernements ont investi dans des services destinés au public, de nombreux systèmes internes reposent encore sur des technologies obsolètes : comme l’ancien greffier du Conseil privé Michael Wernick l’a fait remarquer lors de son départ du gouvernement, « Il est très difficile d’attirer l’attention et les investissements sur la plomberie et le câblage de la fonction publique, et c’est pourquoi nous avons eu de terribles problèmes de rouille ». Pour renforcer la cybersécurité, accroître l’efficacité et améliorer les services aux citoyens, les fonctionnaires ont besoin d’outils et de systèmes modernes, qui leur permettent d’exploiter le potentiel des données, de rationaliser la gestion organisationnelle, de renforcer la collaboration et de réduire le temps consacré à des tâches répétitives et de faible valeur. Au cours de cette séance, les panélistes discuteront de la manière de garantir l’investissement dans les outils destinés au personnel, de hiérarchiser les dépenses et de donner aux fonctionnaires les compétences nécessaires pour tirer parti des nouvelles capacités.
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Conférenciers
Cybersecurity Specialist & Sales Engineer Leader, Rubrik
Spécialiste de la cybersécurité et leader de l’ingénieur commercial, Rubrik
Les gouvernements sont confrontés à une augmentation rapide des cyberattaques, un rapport indiquant une augmentation de 95 % de celles-ci en 2022. Nombre d’entre elles sont conçues pour soutirer de l’argent, soit en infestant les systèmes publics de « rançongiciels », soit en volant et en vendant des informations. D’autres cyberattaques sont montées par des gouvernements, des pays comme la Russie et la Chine cherchant à perturber les infrastructures nationales, à accéder à des documents secrets et à inonder les médias sociaux de fausses informations. Les fournisseurs du secteur public sont également visés : au début de l’année, l’entreprise britannique de sous-traitance Capita a admis que des pirates avaient accédé aux données de ses clients et de son personnel. Pendant ce temps, les nations deviennent de plus en plus vulnérables : comme le souligne le Centre canadien pour la cybersécurité, la croissance rapide de l’utilisation des technologies numériques signifie que l’« exposition aux cyberacteurs s’est accrue depuis 2020 ». Face à un tel éventail de menaces, les fonctionnaires doivent réagir sur un front tout aussi large : cette séance explorera la manière dont les membres du personnel, quels que soient leur rôle et leur discipline, peuvent agir pour protéger leur organisation, leurs collègues et les citoyens.
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Conférenciers:
Conseiller en expérience numérique auprès du dirigeant principal de l’information de l’administration fédérale, Cabinet du Président des États-Unis
Beaucoup de ceux qui dépendent le plus du secteur public se heurtent à des obstacles particuliers pour accéder aux services numériques, les collectivités les plus âgées, les plus pauvres et les plus éloignées manquant souvent des compétences, de la confiance ou des outils nécessaires. Pour aider ces grands utilisateurs de services publics à se connecter, les gouvernements doivent leur apporter un soutien actif et personnalisé, sous peine d’exacerber les inégalités et de ne pas réussir le « changement de canal » indispensable pour rentabiliser les investissements dans les services numériques. Lors de cet atelier, un haut fonctionnaire du numérique d’une des plus grandes nations du monde expliquera comment on aide en personne les groupes communément exclus à entrer dans le monde numérique.
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Conférenciers
Les technologies actuelles de gestion de l’information offrent d’immenses possibilités aux administrations publiques. Les données offrent un potentiel énorme pour améliorer l’analyse des défis sociaux, économiques et environnementaux, éclairer l’élaboration des politiques et la conception des services, renforcer l’administration et les opérations publiques et évaluer l’impact et l’efficacité de la fonction publique. La capacité de recueillir et de traiter de grandes quantités de données peut améliorer l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes, par exemple, tandis que les informations recueillies en temps réel peuvent être utilisées pour ajuster les processus opérationnels et les pratiques de travail, améliorant ainsi continuellement les services existants. Cette séance examinera comment les gouvernements peuvent saisir ces occasions, en explorant des sujets clés tels que les compétences de la main-d’œuvre, les outils du personnel, les normes communes et les questions relatives à la connexion des services fédéraux, provinciaux, territoriaux et municipaux.
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Conférenciers
La Stratégie relative aux données pour le service public fédéral du Canada envisage un avenir alimenté par les données, avec des implications pour la plupart des fonctionnaires. Elle explique, par exemple, que les personnes ayant des responsabilités en matière de gestion des données contribueront aux programmes et aux politiques tout au long de leur élaboration, les exigences en matière de données et les résultats étant pris en compte dès le départ. Elle promeut également un partenariat étroit entre les spécialistes des données et les autres professionnels du secteur public, estimant qu’« il est impératif de combler le fossé entre les experts en données et ceux qui élaborent et mettent en œuvre des politiques, des services, des recherches, des projets et des initiatives. Lors de cet atelier, vous explorerez les objectifs et les exigences de la Stratégie relative aux données avec un haut responsable de la fonction publique canadienne.
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Conférenciers:
Partenaires du savoir
Les technologies d’intelligence artificielle ont un énorme potentiel pour aider les fonctionnaires, notamment en guidant la prise de décisions, en appuyant l’analyse et en ciblant le travail d’application de la loi, mais elles présentent également un ensemble unique de risques. Lorsque des algorithmes « apprenants » évoluent de manière autonome, par exemple, les fonctionnaires peuvent avoir du mal à expliquer comment les décisions ont été prises. Puis, lorsque les systèmes d’IA sont « formés » selon des données historiques de gestion de cas, ils peuvent apprendre à imiter les comportements discriminatoires de leurs prédécesseurs humains. Pour relever ces défis, il faut faire preuve d’une grande prudence, à la fois dans les tâches attribuées à l’IA et dans la manière dont les systèmes d’IA sont développés et gérés. Cet atelier examinera où et comment introduire au mieux les technologies de l’IA, et étudiera comment les systèmes émergents de normes et de réglementation pourraient aider les fonctionnaires et renforcer la confiance du public.
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Conférenciers:
Knowledge Partner
Les fonctionnaires travaillant dans des domaines tels que la finance, les achats et la gestion de projets jouent un rôle aussi essentiel dans les programmes de transformation que leurs collègues du numérique; mais dans de nombreux cas, leurs systèmes et leurs pratiques de travail n’ont pas été mis à jour pour refléter les changements technologiques, ce qui laisse un décalage entre les processus opérationnels à l’échelle du gouvernement et les pratiques exemplaires en matière de transformation numérique. Les approches existantes en matière de planification des activités et d’approbation des dépenses, par exemple, manquent souvent de la flexibilité essentielle à la gestion de projets « agile ». Les cadres de gouvernance peuvent entraver la collaboration interministérielle nécessaire pour tirer parti de la transformation numérique. Les règles d’appel d’offres conçues pour les grands programmes d’externalisation peuvent exclure les petits fournisseurs, tout en rendant l’achat d’outils et de services simples coûteux et fastidieux. En outre, les règles d’approvisionnement établies de longue date peuvent ne pas tenir compte des nouvelles priorités, telles que la réduction de la consommation d’énergie et le recyclage des anciens équipements de la TI. Lors de cette séance, des experts de différentes disciplines discuteront de la manière dont les systèmes gouvernementaux peuvent être améliorés pour renforcer les programmes de transformation.
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Conférenciers
Dans le monde turbulent et changeant d’aujourd’hui, les organisations prospèrent lorsqu’elles s’appuient sur l’expertise et l’enthousiasme de chaque membre du personnel, en leur donnant les moyens de recréer des politiques et des systèmes en réponse à de nouveaux défis. Cette demande s’accorde mal avec les hiérarchies et les règles rigides de la fonction publique, mais les gouvernements doivent trouver des moyens d’expérimenter, d’innover et de s’adapter, sous peine de se retrouver de plus en plus incapables de répondre aux besoins du public. La réforme de l’approche de la gestion des risques et de l’optimisation des ressources, par exemple, peut créer plus d’espace pour l’expérimentation et le développement itératif qui sont au cœur de l’innovation. L’amélioration de la compréhension des technologies par l’ensemble du personnel peut accélérer les réformes fondées sur le numérique, tout comme la formation des dirigeants du numérique aux compétences plus souples liées au changement organisationnel. Des programmes d’innovation spécialisés peuvent permettre de recueillir et de promouvoir les grandes idées du personnel, et les dirigeants peuvent montrer la voie à suivre, en encourageant un changement de culture dans la fonction publique. Au cours de cette séance, les panélistes débattront de la manière de créer des organisations et des services plus réactifs et plus adaptables.
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Conférenciers
Les processus traditionnels de planification des activités, d’approbation des dépenses et de gestion des projets de la fonction publique exigent généralement des planificateurs qu’ils définissent d’emblée les modalités exactes de fonctionnement des nouveaux services. Cette approche « en cascade » de la gestion de projets convient parfaitement à la construction d’un pont, mais les services numériques exigent et induisent un changement de comportement chez les utilisateurs, ce qui est difficile à prévoir. La pratique exemplaire numérique implique donc une gestion de projets « agile », dans le cadre de laquelle les développeurs font des tests pour trouver la meilleure solution. La tension entre ces deux approches fait obstacle aux programmes numériques, mais certains gouvernements ont trouvé des moyens de résoudre la question. Lors de cet atelier, un haut responsable du numérique expliquera comment les gouvernements peuvent combiner les approches en cascade et agile, offrant ainsi de la flexibilité aux responsables du numérique, tout en fournissant aux responsables financiers des certitudes sur les coûts et les délais.
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Les initiatives intergouvernementales peuvent tomber à plat lorsque les dirigeants des organisations ont des priorités divergentes; c’est pourquoi certains gouvernements introduisent des réformes pour harmoniser leurs objectifs. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a introduit des réformes visant à créer une équipe unique de direction de la fonction publique – adapter les systèmes de gestion du rendement pour que les administrateurs généraux d’organisations soient incités à travailler ensemble à la poursuite d’objectifs communs. La « feuille de route du numérique » du Royaume-Uni a été élaborée en collaboration avec les responsables ministériels, qui sont collectivement responsables de sa mise en œuvre. Au Canada, le bureau de la DPI est en train d’élargir son rôle dans la nomination et la gestion de dirigeants du numérique au sein du gouvernement. Lors de cet atelier, un haut fonctionnaire animera une discussion sur la meilleure façon d’amener les hauts fonctionnaires de l’ensemble du gouvernement à travailler dans la même direction.
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Conférenciers
Digital Experience Advisor to the Federal Chief Information Officer, Office of Management and Budget, Executive Office of the President
Andy Lewandowski serves as a Digital Experience Advisor to the Federal CIO in the Office of Management and Budget. A former member of the U.S. Digital Service, he’s an agile business, product, and customer experience strategist who uses technology and human-centered design to deliver better experiences to the American people when they interact with their government.
He’s worked in the public sector at the federal level on diverse digital transformations including reimagining the immigration experience for the 21st century and creating novel ways to deliver benefits and health care to veterans. He’s also worked on innovative products and programs in hospitality and higher education.
Andy holds a B.A. in Journalism and Media Studies from San Diego State and a M.A. in Communication, Culture, and Technology from Georgetown.
VP Analytics, Converge Technology Solutions
Robb Sinclair is the Data Leader for Converge – one of Canada’s largest IT firms. Headquartered in Canada with offices throughout North America and Europe, Converge covers all areas of IT – in addition to data and analytics we have expertise across infrastructure, cloud, managed service, digital workplace and security. Throughout his 26-year career in IT, Robb has supported initiatives in all levels of government and industry as the “data guy”. From his first professional IT position at the Ontario Ministry of Health, to Data Leader at Converge, the struggle in delivering any policy or program has been the quality, availability, access, and purpose of the data. Robb’s passion is to assist clients on their journey to cloud and AI through collecting, organizing, analyzing and infusing data throughout the organization.
vice-président de l’analyse, Converge Technology Solutions
Dirigeante principale, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada
Élise a été nommée Dirigeante principale des données d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pendant l’été 2021. Elle dirige une petite équipe passionnée de professionnels des politiques et TI qui se consacrent à exploiter et à libérer le pouvoir des données pour améliorer la prestation des services et soutenir la croissance durable du secteur.
En 2003, après avoir travaillé en marketing stratégique dans le secteur privé pendant près de 12 ans, sa carrière dans la fonction publique fédérale a débuté en tant qu’agente de commerce à AAC. Elle a depuis occupé des postes dans plusieurs directions générales, notamment celles des politiques stratégiques, de la gestion intégrée et des programmes. Elle est passionnée par le rôle du gouvernement et l’impact qu’il peut avoir pour améliorer la qualité de vie des Canadiens.
Élise est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Simon Fraser (Vancouver, C.-B.) et d’un baccalauréat ès arts, majeure en sciences politiques, de l’Université Laval (Sainte-Foy, QC). Elle est également la fière mère/belle-mère de quatre adolescents, une randonneuse passionnée et une bénévole au sein du groupe scouts de 1st Aylmer.
Chief Data Officer, Agriculture and Agri-Food Canada
Élise was appointed Agriculture and Agri-Food Canada’s (AAFC) Chief Data Officer in the summer of 2021. She leads a small, passionate team of policy and IT professionals dedicated to harnessing and unleashing the power of data to improve service delivery and to support the sector’s sustainable growth.
In 2003, after having worked in strategic marketing in the private sector for nearly 12 years, her career with the federal public service began as a Commerce Officer with AAFC. She has since held positions in several branches, including Strategic Policy, Corporate Management and Programs. She is passionate about the role of government and the impact it can have to improve the quality of life for Canadians.
Élise holds a Master’s in Business Administration from Simon Fraser University (Vancouver, BC) and a bachelor’s degree in Arts, major in Political Sciences from Laval University (Sainte Foy, QC). She is also the proud mother/step mother of four teenagers, an avid hiker and a volunteer with the 1st Aylmer Scouts group.
La pandémie a entraîné un passage important au travail à distance, et le monde du travail ne sera plus jamais le même. Les gens s’attendent désormais à partager leur temps entre le bureau et le domicile : pour rester compétitifs sur le marché de l’emploi, les employeurs du secteur public doivent répondre à ces nouvelles attentes. Le travail hybride peut également améliorer la productivité, tout en renforçant la diversité de la main-d’œuvre par l’élimination des obstacles à l’emploi. Cependant, ces nouvelles méthodes de travail comportent leurs propres défis dans des domaines comme la collaboration, la constitution d’équipes, le développement des compétences et la gestion du personnel.
Pour travailler efficacement au sein d’équipes dispersées, les fonctionnaires ont besoin d’outils, de compétences et de méthodes de travail adaptés, tandis que les cadres doivent élaborer de nouvelles façons de diriger, d’inspirer et d’être en harmonie avec leur personnel. Dans cet atelier, les participants examineront les compétences et les outils dont ils auront besoin pour fonctionner efficacement dans cet environnement de travail qui a changé de manière irréversible.
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Conférenciers
Reconnaissant que les systèmes traditionnels d’approvisionnement ne permettent pas toujours de tirer le meilleur parti du secteur privé, les gouvernements explorent de nouveaux moyens d’accéder aux capacités des entreprises. Digital Iceland, par exemple, a signé des contrats lui permettant de faire appel à des équipes de technologues hautement qualifiés dans des délais très courts, ce qui lui permet de déployer rapidement du personnel spécialisé pour créer des services dans l’ensemble du gouvernement. D’autres gouvernements ont trouvé des moyens d’appuyer le transfert de connaissances d’entrepreneurs à des membres du personnel permanent. Ils l’on fait en renforçant les capacités de la fonction publique parallèlement aux nouveaux systèmes ou de commander des travaux expérimentaux, en surmontant les perceptions selon lesquelles toute expérience « ratée » représente un gaspillage de l’argent public : le Fonds d’innovation du Royaume-Uni, par exemple, paie jusqu’à cinq fournisseurs pour élaborer une solution, les deux solutions les plus prometteuses permettant aux deux fournisseurs correspondants de se voir attribuer du travail ultérieur. Lors de cet atelier, de hauts dirigeants discuteront des occasions et des défis présentés par les innovations en matière de commande et d’approvisionnement.
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Conferénciers:
En 2010, le gouvernement britannique a dépensé 16 milliards de livres (27 milliards de dollars canadiens) en technologie, dont 80 % auprès de 20 grandes entreprises. En 2014, il a lancé son marché numérique et en 2020, alors que son infrastructure et ses services de la TI s’étaient considérablement améliorés, les dépenses étaient tombées à 9 milliards de livres sterling (15 milliards de dollars canadiens). Le marché numérique a traité près de la moitié de ces dépenses, dont 40 % sont allées à des petites entreprises; en 2020, 2 133 clients du secteur public ont signé des contrats avec 2 080 fournisseurs du marché numérique. En préapprouvant les fournisseurs, en regroupant les demandes du secteur public et en fournissant au personnel chargé de l’approvisionnement un accès facile à un vaste catalogue d’outils et de services, le marché numérique a révolutionné les dépenses en matière de TI du Royaume-Uni. Lors de cet atelier, Kevin Cunnington, ancien chef du Service numérique du gouvernement britannique, présentera le modèle aux participants et répondra à leurs questions.
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Même si la manipulation et la compréhension des données brutes exigent des compétences spécialisées, ces dernières années nous avons assisté à une croissance rapide de l’utilisation de tableaux de bord et d’outils de visualisation des données, ce qui a permis aux professionnels d’un large éventail de disciplines de combiner, de manipuler et d’analyser des ensembles de données. Pendant la pandémie, des plateformes comme ourworldindata.org ont démontré l’accessibilité et la valeur des tableaux de bord, permettant aux utilisateurs d’extraire les informations qui les intéressent. Aujourd’hui, des outils similaires sont mis en avant dans l’innovation des services publics : le défi des données de la fonction publique du Royaume-Uni, par exemple, a pour les services publics, a stimulé la création d’un tableau de bord qui permet de surveille la répartition des citoyens à l’étranger, tandis qu’un plan visant à créer un outil d’analyse des besoins pour les communautés éloignées a atteint la finale du Défi des données de la fonction publique du Canada. Lors de cet atelier, les participants étudieront comment ils pourraient utiliser des tableaux de bord et des outils de visualisation de données dans leur propre vie professionnelle, et se familiariseront avec le processus de développement de ces tableaux de bord et outils de visualisation de données.
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